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Où Suis-Je ? Où Vais-Je ?

  • CorineTitgoutte
  • J'arrive pas à choisir entre éducateur, musicien, écrivain ou dessinateur. Du coup, je vous laisse choisir ici !
  • J'arrive pas à choisir entre éducateur, musicien, écrivain ou dessinateur. Du coup, je vous laisse choisir ici !

A voir aussi

Rendez donc visite à La Carne, mon alter ego énervé. Blog satirique, hygiénique et apériodique.

 

Pour les oreilles :


  • Doude Baolescu : morceaux piochés dans l'ensemble de mon parcours musical.
28 juin 2011 2 28 /06 /juin /2011 07:00

 

Quelque part dans la vieille Albion

Dans un pays couvert de landes

Beau et farouche comme l'Irlande

Sévissait le dernier dragon

Une sorte de dinosaure

Aux écailles de feu et d'or

Une sorte de dinosaure

Aux écailles de feu et d'or

 

C’était un énorme reptile

Aux crocs pointus comme des épées

Il était tellement affamé

Que tout le bétail de l’île

N’eût représenté pour lui seul

Qu'un simple petit amuse-gueule

N’eût représenté pour lui seul

Qu'un simple petit amuse-gueule

 

Survint alors dans la contrée

Une bête sans poil, un genre de singe

Qui recouvrait sa peau de linges

Par honte de sa nudité

Et qui, droit sur ses pattes arrières

Courait gaiement se faire la guerre

Et qui, droit sur ses pattes arrières

Courait gaiement se faire la guerre

 

Ces singes glabres avaient les mains

Libres d’empoigner une trique

Pour dresser les bêtes domestiques

Libres de les serrer en poings

De les garnir d’objets tranchants

Pour se les recouvrir de sang

De les garnir d’objets tranchants

Pour se les recouvrir de sang

 

La bête et son nouveau voisin

Durent donc partager le bétail

Pour une bête de cette taille

Un régime n’est jamais très sain

Mais,stoïque, il s’en contenta

Et sauta de nombreux repas

Mais,stoïque, il s’en contenta

Et sauta de nombreux repas

 

Mais exactement comme le loup

Que la faim fait sortir du bois

A l'idée d'un festin de roi

Son esprit succomba d’un coup

Il prit son envol soudain

Ainsi qu'un porc et un gamin.

Il prit son envol soudain

Ainsi qu'un porc et un gamin.

 

Les humains en furent ulcérés

Et demandèrent sitôt justice

Afin de punir tant de vice

Et d'odieuse méchanceté

Alors bientôt s'en vint d'orient

Un chevalier tout rutilant

Alors bientôt s'en vint d'orient

Un chevalier tout rutilant

 

Au poing, il portait un écu

Une grande épée dans son fourreau

Un luxueux manteau sur le dos

Avec une croix brodée dessus

Il s'en chevaucha vers la lande

Pour aller forger sa légende

Il s'en chevaucha vers la lande

Pour aller forger sa légende

 

Le grand dragon fit de son mieux

Afin d'éviter le combat

Mais le héros le retrouva

Il aurait pu vivre plus vieux

La bête n'en fit qu'une bouchée

La vie c'est pas un conte de fée

La bête n'en fit qu'une bouchée

La vie c'est pas un conte de fée

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21 septembre 2009 1 21 /09 /septembre /2009 12:30

L'autre jour je me suis dit

Que ça serait bien que je conduise

Alors je me suis inscrit

A l'école "Fenlabise".

 

A la première leçon

J'ai trouvé ça marrant

De toucher aux boutons

Et de tourner le volant.

 

Et à la deuxième heure

C'était pas plus difficile

Sauf que le moniteur

Me traitait d'imbécile.

 

Puis vint une monitrice

Qui sentait bon comme du pain

Qu’était belle comme une actrice

J'ai perdu mes moyens.

 

Quatrième heure affreuse

J'utilise les pédales

Mais la caisse est capricieuse

Il faut toujours qu'elle cale.

 

Et oui, déjà dix cours

L'expérience m'a montré

Ben qu'à un carrefour

Y faut bien s'arrêter.

 

Vingtième, et le moniteur

Etait vraiment tout pâle

Je crois bien qu'il avait peur

Ou bien qu'il avait mal.

 

Trentième et quand j'en sors

Les autres trouvent ça comique

Le prof a pas l'air d'accord

Plutôt l'air hystérique.

 

Ca se passait plutôt bien

Je n'avais écrasé

Que trois vieilles et un petit chien

Et presque rien abîmé

 

Centième heure et enfin

Après délibération

Je suis prêt pour l'examen

Cette fois c'est pour de bon

 

L'inspecteur a l'air dur

Je sais pas c' qui m'a pris

J'ai cassé la voiture

J'ai pas eu mon permis.

 

J'ai vraiment pas eu de chance

Mais conduire c'est si bien

Que je me rinscris à l'agence

Et je recommence demain.

 

L'autre jour je me suis dit

Que ça serait bien que je conduise

Alors je me suis inscrit

A l'école "Fenlabise".

 

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21 septembre 2009 1 21 /09 /septembre /2009 07:39

Pour ce nouveau défi d'Henriette Mauvaise Foi pour l'Essaim d'Esprits, la consigne était : 


Ecrire en rime, quel que soit votre style, prose, slam, poésie, on s'en fout.....des rimes, c'est tout
Placer les mots suivants dans l'ordre précis :
                     - Exergue
                     - Sexologie
                     - Mathématiques Appliquées
                     - Muraille
                     - Astrologie
                     - Bouffonerie
 
Le sujet :    Je rentre de vacances, je me suis fait cambrioler, et j'ai des morpions en plus !

Le texte

 




Après les trois jours de bouchons réglementaires

Qui mirent en exergue ma patience légendaire

(J'eus à maintes reprises l'occasion de l'exprimer

A grands coups de klaxon et de doigts levés),

Je revins enfin de Deauville à mon beau Saint-Denis

Avec des souvenirs de vacances dignes d'un traité de sexologie.

Pour compter mes conquêtes d'une heure ou d'une soirée

Il faudrait sortir d'une école de mathématiques appliquées ;

Je repense à ces Josiane, à ces Germaine, les cheveux en bataille

Au regard chaviré de ces sirènes au moment de passer la muraille.

Qu'elles fussent ou non férues d'astrologie

Leur horoscope de l'été avait été garni.

Je sifflote donc en montant l'escalier

Qui mène chez moi, mais en arrivant sur le palier -

Mon Dieu, quelle est cette bouffonerie ?

La porte bée sur l'intérieur de mon logis

J'entre comme un fou : on m'a tout pris

Ma collection d'Autotuning, mon poster de Johnny

Le Jésus en plastique au dessus de la télé

Et la photo dans son cadre de Brigitte Lahaye

Je sens le sang de mon visage refluer

Et dans mon Eminence le troupeau s'agiter

Car si, horreur, je n'avais plus rien pour poser

Les jolis coquillages peints que j'avais ramenés

J'avais eu la sage prévoyance

De rapporter de vacances

Des souvenirs discrets donnant toute satisfaction :

Pas besoin de support pour exposer ses morpions.

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19 mai 2008 1 19 /05 /mai /2008 07:58


Les Français ont l’air con quand ils baisent

Quand ils bouffent, quand ils boivent, qu’ils ont bu

Les Français ont l’air con quand ils baisent

Heureusement l’ridicule ne tue plus


Il y a le mec au-d’sus

Qui s’essouffle et qui sue

En bloblotant des fesses

Et la pauv’ femme en d’sous

Qui vagit comme un gnou

En simulant l’ivresse


Pour mettre du piment

Ils viennent à vingt ou cent

Partouzer sans tendresse

Mais ça n’rend pas plus beau

D’multiplier les veaux

Pour s’en faire des compresses


Les Français ont l’air con quand ils baisent

Quand ils bouffent, quand ils boivent, qu’ils ont bu

Les Français ont l’air con quand ils baisent

Heureusement l’ridicule ne tue plus


Faut les voir attablés

Avec le sourire niais

Et le regard inerte

Leur vie en dépendrait

Qu'je n's'rais pas étonné

Elle en dépend peut-être


Ils palabrent si fort

Ils blablattent, ils pérorent

La bouche grande ouverte

Et luisent leurs babines

Où le jus dégouline

Jusqu'en bas d'leur serviette


Les Français ont l’air con quand ils baisent

Quand ils bouffent, quand ils boivent, qu’ils ont bu

Les Français ont l’air con quand ils baisent

Heureusement l’ridicule ne tue plus


Le comble est au bistrot

Ils s'mettent entre deux rots

Des tonneaux de vinasse

Le coude sur le comptoir

Et racontent leurs histoires

Bien souvent dégueulasses


Leurs idées politiques

C'est la schlague et la trique

Les Le Pen et j'en passe

Et puis le teint pas frais

Ils s'en vont dégueuler

Et crever dans leur crasse


Les Français ont l’air con quand ils baisent

Quand ils bouffent, quand ils boivent, qu’ils ont bu

Les Français ont l’air con quand ils baisent

Heureusement l’ridicule ne tue plus

 

Corinne Tit'goutte - 2008

 

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14 février 2007 3 14 /02 /février /2007 22:24

J’ai l’air con, j’ai l’air bête
De çui qu’a la vue qui baisse
Mais c’t’air con sur ma tête
Vaut bien mieux qu’un air pès


J’ai l’air faim, je dévore
Des chewing-gum au fluor
Ca lave les dents en or
Et ça m’donne l’air bivore


Pour avoir moins l’air con
J’ai créé cette chanson
Ce petit air mignon
Qui manque à mon trognon
Ca ne va p’têtre pas mieux
J’ai p’têtre pas l’air heureux
Mais on lit dans mes yeux
Qu’j’ai l’air d’en avoir deux


J’ai l’air buse, j’ai l’air con
Comme le cul d’un cochon
Tous l’avions, pire encore
L’air de la raie au porc


C’est piquant, cet air con
Ca m’dresse les poils du fion
Quand j’m’asseois comme un con
J’ai bien sûr l’air hisson


Pour avoir moins l’air con
J’ai créé cette chanson
Ce petit air mignon
Qui manque à mon trognon
Ca ne va p’têtre pas mieux
J’ai p’têtre pas l’air heureux
Mais on lit dans mes yeux
Qu’j’ai l’air d’en avoir deux
Des yeux

 

Corinne Tit'goutte - 2006

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14 février 2007 3 14 /02 /février /2007 22:20

On dit qu’Aimable est décédé
Mais je l’ai vu comme je vous vois
Faire une belote avec Presley
Qui avait encore pris du poids


Avec son piano à bretelles
Et son petit verre de vin blanc
Il fait danser les jouvencelles
Encore du côté de Nogent


Et je prie chaque jour les dieux du musette
Pour qu’ils veuillent bien me venir en aide
Et je crie chaque jour bien plus fort qu’à tue-tête
“Aimable ! Aimable is not dead !”

 

Et notre chère Yvette Horner
C'est vraiment la modernité
Elle fout la techno au cim'tière
Depuis qu'ell' s'fringue Jean-Paul Gaultier

 

Je rêve de voir la capitale
Sapée comme elle en bleu-blanc-rouge
Avec une gueule pas croyable
De vieille peau usée au vin rouge

 

Et je prie chaque jour les dieux du musette
Pour qu’ils veuillent bien me venir en aide
Et je crie chaque jour bien plus fort qu’à tue-tête
“Aimable ! Aimable is not dead !”

 

Il faut réveiller les guinguettes
A coups de rangeos s'il le faut
Remplacer les pattes par la crête
Et la casquette par la chaîne de vélo

 

Depuis l'invention de no future
Le musette c'est c'qu'y a de plus destroy
La java bleue ça a d'l'allure
Quand on pogotte comme des cow-boys

 

Et je prie chaque jour les dieux du musette
Pour qu’ils veuillent bien me venir en aide
Et je crie chaque jour bien plus fort qu’à tue-tête
“Aimable ! Aimable is not dead !”

 

Fin (sur l’air de “Anarchy in the UK”)

Je ne suis que guitariste
Et pas accordéoniste
J’sais pas trop c’que j’veux
Mais je sais que j’l’aurais
Je veux du flonflon
Et des ptits lampions
Car je veux dev’nir
Roi du musette
Car je veux dev’nir
Roi du musette
Pour les gigolettes
Les marlous à casquette
Et God Save Yvette !

Anarchy in Jointville-le-Pont ! (Pon Pon)
There is no future in Chiraquie’s dreamin’ !

Corinne Tit'goutte - 2005

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14 février 2007 3 14 /02 /février /2007 22:17

Si j’ai d’grosses guiboles
C’est la faute à maman
Car en cholestérol
L’avait huit grammes dans l’sang
Comme elle me donnait l’sein
Ca passait dans le mien
Je parlais de mon sang
Bien évidemment


Si je suis trop gros
C’est la faute à mon père
Qui traînait les bistrots
Et qui ram’nait des bières
Les planquait dans l’couffin
Pour pas s’faire engueuler
Mais au petit matin
J’les avais toutes vidées

 

Si je suis trop rond
C’est la faute à Nounou
Car dans mon biberon
Elle mettait du saindoux
Comme ç’avait du mal
A passer par le trou
Avec application
Elle graissait l’bouchon


Si je suis obèse
C’est la faute à ma femme
Car quand je la pèse
Elle ne perd pas un gramme
Ca ne me motive pas
Pour me mettre à maigrir
Et j’vous raconte même pas
Au lit, c’est vraiment l’pire


Si je suis trop lourd
C’est la faute à mes potes
Qui savent avec amour
Préparer la popote
Leurs sardines à l’huile
Et leurs pâtes au beurre
Font à mon régime
Passer d’fichus quarts d’heures

 

Si j’suis adipeux
C’est la faute à Michelin
La boîte qui fait des pneus
J’y pointe chaque matin
Mais j’fabrique pas de pneu
Si c’est ce que tu crois
J’ai un boulot bien mieux…
Bibendum, c’est moi !


Si j’ai plein d’bourrelets
C’est la faute à mes gosses
Comme y m’cherchaient des crosses
Et ben j’les ai bouffés.

Corinne Tit'goutte - 2005

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22 janvier 2007 1 22 /01 /janvier /2007 22:19

Le cachot fait d'ombre et de plaintes n'était plus ;

La pierre par le feu avait été vaincue

Et dans l'infini de l'éther, le Mal s'était

Eteint ; le monde dans la lumière plongeait,

Regardait avec passion le Dieu souverain

Et le Diable qui à l'Amour s'en revint ;

Ténèbres célestes qu'on nomme liberté,

Démon repenti qui s'en retourne et qui renaît

Dans les abîmes profonds Satan s'était tu.

Et Lilith, son obscure enfant, n'en fut pas perdue

Pour autant : jumelle de l'Ange de Bonté,

De compassion humaine nommée Liberté,

Dieu la regarda, pointa sur elle son doigt

Et dit : "Infante infortunée, tu seras Loi !"

 

Leduc - 1994

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22 janvier 2007 1 22 /01 /janvier /2007 21:58

Halte-là, alto,
Cesse de jouer
A me faire t'aimer
Car c'est moi qui joue faux
Halte-là, alto
Vibrent, beau prince
Tes cordes de boyau
Mais c'est mon coeur qui grince

Halte-là violon,
Cesse ta ritournelle
Qui devient ma prison
Et la cage est trop belle
Halte-là, violon,
Marque un temps mort
La fausse note est le son
De ma place dans le quatuor

Halte-là, alto,
Mais le silence est pire
Mozart est un charlot
Il est de moi, ce soupir
Halte-là, alto,
Quand tu joues encore
Je rêve d'un duo
Où nous jouons de nos corps

Halte-là, violon,
Moi, guitare, suis brisée
Le solo est trop long
Les cordes sont pincées
Halte-là, violon,
J'ai déjà un fourreau
Un foyer, une maison
J'ai maintenant un bourreau

Halte-là, alto,
Le trio serait bancal
Trois, c'est de trop
Et même trop banal
Halte-là, alto,
La musique me blesse
Je ne suis pas salaud,
Et puisque je t'aime
Qu'elle cesse.


Leduc - 2001
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22 janvier 2007 1 22 /01 /janvier /2007 21:48

Prométhée torturé,
Je voudrais ravir ton feu
Et tant pis si les Dieux
M'attachent au rocher
Le vautour ricanant
Peut bien prendre mon foie
Un seul regard de toi
Vaut bien tous les tourments

Ô, roi Minos, range ta balance
Mon coeur est trop lourd, et toi Radamanthe
Lance-le à Cerbère, à l'entrée
Trois têtes ne sont point trop
Pour le dévorer

Et me voilà Tantale
Je dois monter la pente
Mais ton corps me tente
Et la pierre redévale
Je dois recommencer
Me voilà comme un con
A toucher le fond
A pousser le rocher

Ô, roi Minos, range ta balance
Mon coeur est trop lourd, et toi Radamanthe
Lance-le à Cerbère, à l'entrée
Trois têtes ne sont point trop
Pour le dévorer

Les Danaïdes se moquent
A me voir, et cette eau
Vaine à emplir leur seau
A vider l'équivoque
La tâche est sans fin
Tout comme est sans fond
Le tonneau et l'affront
Que j'osai faire aux miens

Ô, roi Minos, range ta balance
Mon coeur est trop lourd, et toi Radamanthe
Lance-le à Cerbère, à l'entrée
Trois têtes ne sont point trop
Pour le dévorer

Ô, mortelle Eurydice,
C'est moi qu'eut le serpent
Et des Enfers les tourments
Ne font pas taire mon vice
Je voudrais tant qu'en statue
De sel tu sois changée
Pourrai-je ainsi t'enlacer
Sans bafouer ma vertu

Ô, roi Minos, range ta balance
Mon coeur est trop lourd, et toi Radamanthe
Lance-le à Cerbère, à l'entrée
Trois têtes ne sont point trop
Pour le dévorer

Coupable je suis
De si sombres pensées
Si un acte les suit
Coupable je serai
Ô, juges éternels
Voyez, je meurs et souffre
En chérissant le soufre
Du parfum de ma belle

Ô, roi Minos, range ta balance
Mon coeur est trop lourd, et toi Radamanthe
Lance-le à Cerbère, à l'entrée
Trois têtes ne sont point trop
Pour le dévorer

Tes si beaux yeux me font
Prendre tous les risques
Traverser le Styx
Et puis l'Achéron
Ma peine a payé le nocher
Pour cette obole, Charon
Je demande le pardon
Et les Champs Elysées


Leduc - 2001
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