La femme est un con comme les autres
Ne vous déplaise, monsieur Séchan
Madame Thatcher plus que les autres
Ca, j’vous l’concède fraternellement
Elles peuvent être de vraies sal’tés
Y’a bien des femmes à l’UMP
Y’en a même une chef de l’armée
Elles ont aussi mangé des pommes
La parité consiste en somme
A être aussi con que les hommes
Il y a aussi des femmes flics
Qui se montrent tout aussi sadiques
Que leurs collègues de boutique
Des muscles, y’en a pas besoin
Pour te filer des coups d’bottins
Ou te mettre une matraque dans l'train
La femme est un con comme les autres
Ne vous déplaise, monsieur Séchan
Madame Thatcher plus que les autres
Ca, j’vous l’concède fraternellement
J’en ai vu qui pour faire carrière
Comme pompier ou bien militaire
Devinrent racistes ordinaires
Et j’en ai vu, c’est plus banal
Il n’y a qu’à ouvrir un journal
Militer au Front National
C’est vrai que les tyrans furieux
Qui génocident à qui mieux mieux
N’ont pas d’ovaire et c’est tant mieux
Mais pour leur faire des mouflets
Pour les nourrir, les cajoler
Y’a des Eva Braun par paquets
La femme est un con comme les autres
Ne vous déplaise, monsieur Séchan
Madame Thatcher plus que les autres
Ca, j’vous l’concède fraternellement
Et parlons un peu des mamans
Y’en a qui offrent à leurs enfants
Des gadgets vraiment hilarants
Du scotch, un placard, des calmants
Un sac poubelle pour s’cacher d’dans
Sans maître nageur, c’est plus marrant
Et les touristes en Thaïlande
Ach’tant du sexe en contrebande
N’ont pas que des zizis qui bandent
Il y a celles qui vendent leur môme
Il y a celles qui touchent la com’
Et il y a celles qui consomment
La femme est un con comme les autres
Ne vous déplaise, monsieur Séchan
Madame Thatcher plus que les autres
Ca, j’vous l’concède fraternellement
Renaud, quand vous vous changerez
En cocker ou bien en roquet
Compissez donc à votre gré
Ce réverbère quotidien
Qui oubliera tout demain
Alzheimer parfois, c’est bien
Mais j’arrête là car je devine
Que vous me croyez misogyne
Que j’abhorre la gent féminine
Je vous prie d’croire qu’il n’en est rien
J’en ai contre tout l’genre humain
Depuis qu’t’es partie un matin
Corinne Tit'goutte - 2005