Les fesses de Martine
Sont grosses à éclater
Mais j’aime son sourire
Sa frimousse mutine
M’est source de gaieté
Et qu’importe les fesses puisque le reste est pire
Et qu’importe les fesses puisque le reste est pire
Martine louche un peu
Mais j’aime ce regard
Qui converge vers moi
Et moi dedans ses yeux
Certes un peu hagards
Je vois l’âme la plus misérable qui soit
Je vois l’âme la plus misérable qui soit
Martine a une poitrine
Qui traîne jusqu’à terre
De façon peu subtile
C’est dommage pour Martine
Qui de chance n’a guère
Car c’qu’elle avait d’plus beau c’était bien ses chevilles
Car c’qu’elle avait d’plus beau c’était bien ses chevilles
Martine a d’jolies lèvres
Pulpeuses et carmin
Penchons-nous pour les voir
Elles sont sous l’bec de lièvre
D’en d’sous on les voit bien
Dommage qu’on voie ses dents qui n’ont plus couleur de l’ivoire
Dommage qu’on voie ses dents qui n’ont plus couleur de l’ivoire
Ce physique déplorable
Indicible moch’té
A le don de me plaire
Mais ce siècle minable
Des tyrans d’la beauté
Fait de moi le plus irrémédiable pervers
Fait de moi le plus irrémédiable pervers